« Si l’on ne sort pas de l’impasse, nous courons à la catastrophe ». Le constat de Jean-Marc Ayrault pour présenter « l’initiative française » était juste et mérite d’être salué. Mais nous constatons que la démarche bute sur ses propres limites : l’incapacité à oser affronter le statut hors droit que s’est arrogé Israël.
C’est ce que laisse clairement apparaître la déclaration finale qui, en appelant à créer les conditions d’une fin complète de l’occupation sur l’ensemble des territoires occupés en 1967, est extrêmement floue sur les responsabilités.
Renoncer à poser cette question c’est se condamner à l’impuissance face aux prétentions israéliennes qui se veulent exorbitantes du droit.
Il faut tracer une autre voie avec la reconnaissance de l’Etat de Palestine parallèlement à un ensemble cohérent de sanctions pour contraindre Israël à respecter la loi commune.
Le Bureau national