À chaque regain de tension, un cessez-le-feu est arraché par les Égyptiens et les Nations unies. Mais pour Ismaïl Haniyeh, chacun de ces accords reprend les engagements contenus dans la trêve signée en 2014 à l’issue de la dernière guerre. Et Israël, la puissance occupante, ne respecte pas sa parole, estime le chef du bureau politique du Hamas.
« Ces accords, l’occupation les applique lentement, dit-il. Elle ne les respecte pas. Donc je dis que les accords sont aujourd’hui en danger parce que l’occupation n’a pas respecté ses engagements et qu’elle applique ses accords en fonction de son humeur. »
L’étendue de la zone de pêche varie et la fourniture d’électricité à l’enclave est en deçà des engagements dénonce Ismaïl Haniyeh qui assure à l’inverse que son mouvement tient, lui, toujours parole.
« Nous respectons toujours ces accords. Nous voulons mettre fin aux souffrances du peuple palestinien, car à l’intérieur de la bande de Gaza, nous vivons en état de siège. Le peuple palestinien doit pouvoir vivre dignement dans la bande de Gaza comme n’importe quel autre peuple dans le monde. »
Le Premier ministre israélien, de son côté, dénonce des violences continues de la part du Hamas, des tirs de roquettes, mais surtout l’envoi plus fréquent de ballons auxquels sont attachés des cocktails Molotov.