Le document est accablant pour Israël. Sur neuf attaques étudiées, l’armée israélienne est montrée du doigt à six reprises. Tsahal est notamment accusé d’être responsable de la mort de personnes qui avaient trouvé refuge dans des écoles, des cliniques ou des bâtiments de l’Onu.
Le rapport évoque des infractions flagrantes à l’inviolabilité des installations onusiennes. Dans le cas de l’attaque contre le quartier général de l’Onu à Gaza, qui avait été partiellement incendié par des munitions au phosphore blanc, le rapport évoque de la part d’Israël une négligence grossière, confinant à de l’insouciance à l’égard de la vie des civils.
Dédommagements
Contredisant les excuses données par Israël à l’époque, les enquêteurs affirment qu’aucune de ces installations de l’Onu n’avait été utilisée par le Hamas pour mener des actions militaires. Le rapport estime qu’Israël n’a pas pris les précautions nécessaires, alors que l’Onu lui avait communiqué les informations voulues.
Le document recommande une enquête plus large, sur toutes les violations du droit international commises par Israël et le Hamas. L’Onu devrait, selon les enquêteurs, demander à Israël d’admettre que le Hamas n’avait pas tiré depuis les bâtiments de l’Onu, mais aussi exiger des dédommagements pour les pertes humaines et matérielles.
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