Les forces de sécurité israéliennes ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont procédé à des tirs de sommation à balles réelles contre des manifestants palestiniens qui se sont rassemblés vendredi à la frontière entre la bande de Gaza et Israël.
Il n’a pas été fait état de morts ou de blessés dans l’immédiat lors de cette nouvelle manifestation organisée dans le cadre de ce que les Palestiniens appellent « la grande marche du retour ».
Quarante-trois Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes depuis le début du mouvement le 30 mars.
L’armée israélienne se défend d’utiliser la force à outrance
L’armée israélienne est confrontée à des accusations d’usage excessif de la force et à des demandes d’enquête indépendante réclamée par l’ONU ou l’Union européenne.
Elle dit ne tirer que si c’est nécessaire et accuse le Hamas d’être responsable des victimes en se servant des civils comme « boucliers humains » et en encourageant des Palestiniens à saboter la barrière frontalière pour s’infiltrer en Israël.