Festival International du Film des Droits de l’Homme
Cette année le Festival International du Film des Droits de l’Homme fêtait son 12ème anniversaire. C’était la 4ème participation du FIFDH au Pays Basque et devient le FIFDH des Pays de l’Adour, en partenariat avec Alliance Ciné, le CCFD-Terre Solidaire, Amnesty International et la Fondation Abbé Pierre ainsi que l’ACAT.
Chaque année les organisateurs sélectionnent un film palestinien. La projection est toujours suivie d’un débat auquel est associé l’AFPS depuis le début.
Cette année était sélectionné un film de Madhi Fleifel « A world, not ours », sur les réfugiés palestiniens, victimes de la Nakba. Il a été projeté à la médiathèque de Pau et au cinéma le Vauban à Saint-Jean Pied de Port en Pays Basque les 11 et 12 février.
Le film : « Dans ce journal en images, Mahdi Fleifel dresse avec sensibilité et humour le portrait intimiste de trois générations d’exilés dans le camp d’Ain el‐Helweh, dans le Sud du Liban, où il a lui‐même grandi. Par un kaléidoscope d’enregistrements personnels, d’archives familiales en 8 mm et de séquences historiques, il illustre la vie quotidienne de trois générations palestiniennes, tenues hors du monde. Pour la plupart d’entre nous, l’identité est un acquis : qui nous sommes, d’où l’on vient et ce que nous sommes est rarement remis en question. Mais pas pour les Palestiniens, constamment priés d’apporter la preuve de leur identité, ballottés entre un territoire perdu, la réalité des camps et un avenir contesté. Ce film mêle joie de vivre malgré l’enfermement et les contrôles, mais aussi misère, ennui et attente hypothétique du droit au retour, désœuvrement qui mène à la radicalisation ou la folie ». Même si parfois on rit, ce film d’une heure trente est très dur, mais à notre avis c’est un film indispensable qu’on pourra je pense se procurer auprès du Secours Catholique, membre de la Plateforme.
Sentiment personnel, au cours des débats, nous nous sommes rendus compte que, dans le conflit israélo palestinien, le problème des réfugiés était très peu connu. Nous avons donc commencé par expliquer en une dizaine de minutes qui étaient les réfugiés, d’où ils venaient, où étaient les camps, leur nombre au moment de la Nakba, ce que représentait ce problème à l’heure actuelle, surtout dans un contexte d’éventuels pourparlers de paix, « le droit au retour ». Débats très riches.