La culture solidaire de la cause palestinienne
"La grande marche pour le retour à Gaza est un mouvement populaire et sans arme. Ce qui est frappant, c’est que les images d’Israéliens tirant sur des enfants, sur des hommes désarmés, sont rapportées par des israéliens eux-mêmes qui refusent ces crimes." Elias Sanbar
C’est un projet en suspens, condamné pour l’instant à rester itinérant. Celui d’un musée d’art moderne et contemporain palestinien, pensé par l’artiste Ernest Pignon-Ernest, porté par Jack Lang de l’Institut du Monde Arabe et l’écrivain Elias Sanbar
En attendant de prendre racine, une partie de la collection créée avec la solidarité d’artistes européens rejoints par des artistes arabes est actuellement présentée à l’Institut du Monde Arabe, à Paris, jusqu’au 13 mai. L’IMA qui abrite à l’année la collection dans ses réserves.
Dans un contexte de regain des violences à la frontière israélo-palestinienne, et de blocage dans les instances internationales sur ce dossier, quel sens donner à cette initiative ?
A nos cotés pour en parler Elias Sanbar, historien et écrivain palestinien, ambassadeur de la Palestine après de l’Unesco.
"Le musée National pour la Palestine n’est pas un commentaire sur la question palestinienne. Il montre que dans le monde entier, des artistes se sentent suffisamment concernés pour donner une part d’eux-mêmes à la Palestine." Elias Sanbar