Rencontre imaginaire avec un Manuel Valls « implacable », et compte-rendu très réel de notre voyage solidaire
Nous sommes à Roissy ce matin après une nuit sans sommeil dans l’avion. On a lu que Manuel Valls doit se rendre en Palestine. Mais ne serait-ce pas Manuel Valls lui-même qui s’avance vers nous sur le Tarmac de Roissy Charles de Gaule ? S’apprêterait-il déjà à monter dans cet avion que nous venons de quitter ? … Dans mon rêve éveillé, je m’adresse à lui : « Ah, monsieur Valls, bonjour, nous sommes des syndicalistes français et justement, nous rentrons de Palestine. Irez-vous, vous aussi, rencontrer les enfants des camps de réfugiés de Jalazon ou de Kalandia ? Savez-vous que quand on demande à ces enfants des camps d’où ils viennent, ils ne disent pas : « je viens du camp de Jalazon" ou "je viens de Kalandia » mais "je viens du village où sont nés mes grands parents" et d’où ils ont été chassés en 1948 ? Monsieur Valls, si vous allez à Hébron, vous croiserez sur la route, au passage d’un rond point, un effrayant militaire israélien. Il se tient à demi couché sur le côté du rond point, comme en embuscade. Provocateur, il tient en joue tous les Palestiniens qui passent en voiture. Tous ces automobilistes sont dans la lunette de visée de son fusil mitrailleur….
Et puis aussi Monsieur Valls, il vous faudrait voir les enfants des quartiers de la vieille ville d’Hébron. Quand ils sortent dehors, leur parents s’inquiètent car des militaires israéliens ont lancé sur eux des grenades lacrymogènes, parce qu’ils jouaient simplement au ballon sur la place devant la maison familiale …". "Et ferez-vous en sorte de voir certains des 400 enfants palestiniens maintenus en prison par l’occupant israélien ?"
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