Sur leurs pancartes, ils demandent la levée des sanctions financières contre Gaza. Ils sont à peine une centaine de manifestants coincés sur un bout de trottoir à l’entrée de Bethléem avec dans leur ligne de mire l’Autorité palestinienne :
« C’en est trop et l’Autorité palestinienne le fait en notre nom, s’insurge une femme. Mais en essayant de punir le Hamas, ils punissent en fait deux millions de civils palestiniens. »
Malgré les promesses, les salaires de dizaines de milliers de fonctionnaires de l’enclave palestinienne sont toujours amputés et il est impensable pour George de ne pas afficher sa solidarité avec les Gazaouis. « C’est inacceptable, dit-il. Rien ne peut justifier qu’ils n’aient pas de quoi manger ou boire, et ils subissent en plus le blocus israélien depuis 11 ans. »
Alors que la bande de Gaza connait une crise humanitaire et économique sans précédent ainsi qu’un nouveau regain de tension avec Israël, il y a urgence à mettre fin au conflit fratricide entre le Fatah et le Hamas, selon Hamza. « Récemment on parle même de faire sortir Gaza des Territoires palestiniens. Nous voulons que la division prenne fin, maintenant », martèle-t-il.
Une nouvelle manifestation est annoncée pour ce week-end à Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne.