L’AFPS réaffirme son total soutien aux quatre militants injustement poursuivis à Toulouse pour avoir distribué des tracts appelant au boycott d’Israël. Comme Taoufiq Tahani, président de l’AFPS, le rappelait dans son message de soutien du 16 juin, « le droit de critiquer un État qui ne respecte pas le droit international, qui occupe, colonise et pratique une politique d’apartheid, ne peut être remis en question. Ce droit se trouve au cœur même de la notion de société démocratique ».
Le droit d’appeler au boycott est partie intégrante de la liberté d’expression, ainsi que l’a très précisément indiqué Federica Mogherini le 29 août dernier, en s’appuyant sur la jurisprudence européenne, dans une lettre à la coordinatrice de la Coordination européenne des comités et associations pour la Palestine.
Pour sa part, l’AFPS poursuivra son engagement dans la campagne internationale BDS jusqu’à ce que l’Etat d’Israël respecte le droit international et appelle à renforcer la pression pour l’arrêt de la commercialisation en France des produits et services liés à la colonisation israélienne et obtenir du gouvernement français leur interdiction. Elle appelle à une nouvelle journée nationale d’action en ce sens le samedi 1er octobre.
Le Bureau national