[1] voir aussi le NouvelObs, du 12 novembre :
Sarkozy a reçu très discrètement Netanyahu
Le chef de l’Etat et le Premier ministre israélien n’ont fait état d’aucune avancée sur la question de la colonisation. En revanche, Benjamin Netanyahu s’est déclaré "prêt à rencontrer le président syrien "pour reprendre les négociations de paix".
Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont entretenus pendant une heure quarante mercredi 11 novembre à l’Elysée, évoquant notamment les "moyens de relancer, sans délai, le processus de paix au Proche-Orient", selon un communiqué conjoint. Les hommes d’états promettent de "déployer tous les efforts dans ce but et (de) rester en contact étroit sur cette question". Nicolas Sarkozy et Benjamin Netanyahu n’ont fait état d’aucune avancée sur la question de la colonisation, que le président français souhaite voir gelée mais que le Premier ministre israélien n’entend que limiter. Seuls les sherpas de deux dirigeants - Jean-David Lévitte côté français, Uzi Arad côté israélien - ont assisté à cet entretien qui s’est déroulé dans les appartements privés du chef de l’Etat.
Coup de téléphone à Mahmoud Abbas
Durant la rencontre, le président français a téléphoné à son homologue palestinien Mahmoud Abbas pour l’exhorter à reprendre les pourparlers, selon la station Israel Radio. Cependant, le communiqué n’aborde pas le gel de la colonisation, point de désaccord entre la France et Israël, sur lequel Nicolas Sarkozy n’a probablement pas fait l’impasse. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas exige un gel des colonies avant de reprendre les pourparlers. Les Israéliens, eux, ne proposent que de limiter les nouvelles constructions.
Résistance d’Israël
Benjamin Netanyahu arrivait de Washington où il a eu, lundi, un rendez-vous crispé, également d’une heure quarante, avec Barack Obama. Fait inhabituel, ses discussions avec le président américain ont été entourées d’un huis clos total. L’administration Obama a appelé à un gel des implantations juives dans les territoires palestiniens. Mais Benjamin Netanyahu, jusqu’à présent, résiste. Il est resté sur ses positions lors d’une visite quelque peu délicate en début de semaine aux Etats-Unis. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, lors de son déplacement au Proche-Orient la semaine dernière, a estimé que les restrictions israéliennes pouvaient être vues comme un premier pas vers un arrêt négocié des activités de colonisation.
"Différend politique" entre la France et Israël
Paris se montre moins conciliant. "Il y a un vrai différend politique" avec Israël sur la colonisation, avait reconnu mardi le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner au micro de France-Inter. "Nous pensons toujours que le gel des colonisations (...) pendant qu’on parle serait absolument indispensable".
Mahmous Abbas jette l’éponge
Paris multiplie les contacts avec les dirigeants de la région pour voir s’il est possible de ranimer le processus de paix. Le président français Nicolas Sarkozy a téléphoné mardi à Mahmoud Abbas pour l’encourager "à poursuivre son action au service des Palestiniens et de la paix". La semaine dernière, le successeur de Yasser Arafat avait annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat lors de la présidentielle de janvier 2010, lassé de l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers.
Négociations de paix avec la Syrie ?
D’après d’autres médias israéliens, Benjamin Netanyahu s’est déclaré favorable à l’ouverture immédiate de négociations de paix avec la Syrie. Vendredi, ce sera au tour du président syrien Bachar al-Assad d’être reçu par le chef de l’Etat. Benjamin Netanyahu était venu en France pour parler de l’Iran et de ses ambitions nucléaires. Il espérait notamment que Paris fasse davantage pression sur Téhéran. D’après le communiqué conjoint diffusé par l’Elysée, "le dossier nucléaire iranien a également été évoqué à la lumière des dernières évolutions".
(Nouvelobs.com avec AP)
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[2] Par ailleurs, selon le Nouvel Observateur, lors de son discours à Berlin " pendant les cérémonies du 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin lundi 9 novembre, le président français, Nicolas Sarkozy, a affirmé que l’exemple de la capitale allemande sonnait "comme un appel à abattre les murs, qui à travers le monde, divisent encore des peuples".
"Si je suis heureux d’être ici, c’est que la chute du Mur de Berlin sonne aujourd’hui comme un appel, un appel à nous tous à combattre les oppressions, à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des villes, des territoires, des peuples", a estimé le chef de l’Etat sur le parvis de la porte de Brandebourg. (...)"http://tempsreel.nouvelobs.com/spec....
Tiens, encore une promesse qu’on pourra lui rappeler, comme celle d’aller partout sur la planète chercher les Français victimes de l’injustice. Comme Salah, Monsieur le Président !