« A l’origine, cette soirée n’était pas destinée uniquement aux Palestiniens de Yarmouk », assure Jamal Haddad. « Mais la situation dans le camp palestinien ne nous a pas laissé le choix », admet ce directeur de fondation qui vient en aide à la diaspora palestinienne.
« Nous venons en aide aux réfugiés palestiniens dans le domaine de l’éducation. Et nous avons décidé de créer un programme spécial pour les réfugiés du camp de Yarmouk et de toute la Syrie. Ils n’ont pas de travail, pas de revenu. Ils survivent uniquement grâce à l’aide humanitaire. C’est tout », explique Jamal Haddad.
« La misère là-bas est incroyable »
Parmi les invités à cette collecte de fonds, des hommes d’affaires et des dirigeants d’entreprises palestiniens. Zahi Khouri, qui dirige la filiale de Coca-Cola à Ramallah, regrette la lenteur des réactions de la communauté internationale sur la situation à Yarmouk.
« Je crois qu’on ne parle pas assez de ça. La misère là-bas est incroyable. Ce n’est plus humain. Les Palestiniens ne devraient ni faire partie de ça, ni être victimes de ça. Je crois qu’on est un peu la colonne vertébrale du pays. Nous, comme secteur privé, on prend nos responsabilités très sérieusement », souligne Zahi Khouri.
L’argent collecté sera mis à la disposition de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.